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The Masonic Magazine, Oct. 1, 1875: Page 34

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Contemporary Letters On The French Revolution.

les assemblies pro vinciales , j'avois commence ii substituer ce genre d ' administration ii celui qu ' une ancienne & longue habitude avoit consacre . L ' expcrience m ' ayant fait fait connoitre que je ne m ' otois point tronipe dans l ' opiniou que j'avois congue de

l ' utilite de ces etablisseniens , j'ai cherche a faire jouir du m ( . me bienfait toutes les provinces de mon royanme ; & , pour assurer aux nouvelles administrations la confiance

geucrale , j ai vouln que les membres dont ellesdoivent etre composoes , fussent nommcs librement par tons les citoyens . Vous avez amcliore ces vues de plusieursnianieres , & la plus essentielle , sans clotite , est cette subdivision cgale & sagement motivce , qui , en affoiblissant les anciennes separations de

proA ince ; i province , & en etablissant un systeme general & complet d ' equilibre , reunit davantage a un meme esprit & a un meme interet toutes les parties du royaume . Cette grande idee , ce salutaire dessein vous sont enticrement dus ; il ne falloit pas moins

qu ' une reunion de volontcs de la part des representans de la nation , il ne falloit pas moins que leur juste ascendant sur l ' opiniou gcnerale , pour entreprendre avec confiance un changement d ' une si grande importance , & pour vaincre , au nom de la raison , les resistances de 1 'habitude & des interets particuliers .

" II faut que tout cede au nouvel ordre des choses ; il faut epie tons les interets se confondent en un seal . Nous ne devons avoir , vous & moi , d ' autre but que le bonheur & la fclicitc de la France . Toute entreprise cpii tendroit a cbranler la nou-A'elle constitutiona remetfcre les choses sur

, l ' aucien pied , ne pourroit qu ' enfanter des malheurs . L'entreprise meme d ' une centre-revolution , quand elle seroit conronnee du succcs , ne produiroit jamais l ' effet qu ' on en auroit attendu

Livronsnous done a cette unite de sentimens qui doit assurer le bonheur de tous ; epie Ton sache par-tout que ie monarque & les representans sont d ' accord ; qu'ils n ' ontd ' autre but que d ' amener le bonheur & la fclicitc publi que Nous ne devons pas nous dissimuler qu'il nous reste encore beaucoup a faire

: travaillons aA-ec Constance pour arriver an ternie de nos travaux . Vous , Messieurs , dont 1 'influence est si puissante aupres des peuples , faites leur connoitre que la liberte pubbcpi e sera fixee invariablement ; mais employez sur-tout votre ascendant pour taire cesser les defiances , sources

intarissables de niaux . Un jour , j'aime a le croire , tous les frangois reconnoitront le bonheur qui doit naitre de l ' egalitd . lis naitront ces temps heureux oil chacun n ' aura d ' autre ambition epie de participer au bonheur de tous , que de sacrifier au bonheur & it la

tranquillite de la patrie , qui interessera egalement tons les citoyens , oil un chacun verra sans peine que , pour etre appelc dorenaA'ant a , servir l ' etat de quelque maniere , il sufSra de s ' etre rendu remarquable par ses talens ou par ses vertus .

" En meme-tems neanmoins , tout ce qui rappelle it line nation l ' anciennete < fc la continuite des services d ' une race honoree , est une distinction que rien ne pent detruire ; & comme elle s ' unit aux devoirs de la reconnoissance , ceux qui , dans toutes les

classes de la societe , aspirent it servir efficacement leur patrie , & ceux qui out eu deja le bonheur d ' y retissit , ont un interet it respecter cette transmission de titres on de souvenirs , le plus beau de tous les heritages qu ' on puisse faire passer a ses

eiifans . Le respect du aux niinistres de la religion ne pourra non plus s ' effacer ; & lorsqtie leur consideration sera principalement unie aux saintes vcritos cpii sont la sauve-garde de l ' ordre & de la morale , tons les citoyens honnetes & , eclaires auront un egal interet it la niaintenir & a la defendre .

" Sans doute ceux qui ont abandonne de grands privileges pecuniaires , ceux qui ne formeront plus , comme autrefois , un ordre politique dans l'etat , se trouvent soumis it des sacrifices dont je connois toute Timportance ; mais j ' en ai la persuasion , ils auront assez de geuerosite pour chercher un

dedommagement clans tons les avantages publics dont Tetablissement des assomblees nationales presente l ' esplrarwe . " J ' aurois bien aussi des pertes il compter , si , au milieu des plus grands interets de l'etat , je m ' arrctois a des calculs

personnels ; mais je trouve une compensation qui me snffit , une compensation pleine & eutiere dans l ' accroissement du bonheur de la nation , cfc e'est du fond de mon cceur que j ' exprime ici ce sentiment . " Je defendrai done , je maintiencbai la

libert 6 cotistitutionnelle , dont le vceu general d'accord avec le mien' a consacre les principes . Je ferai davantage , & , de concert avec la reine qui partage tons mes sentimens , je preparerai de bonne heure 1 ' esprit & le cceur de mon Ills { iu nouvel M

“The Masonic Magazine: 1875-10-01, Page 34” Masonic Periodicals Online, Library and Museum of Freemasonry, 8 June 2025, django:8000/periodicals/mmg/issues/mmg_01101875/page/34/.
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THE ORIGIN AND REFERENCES OF THE HERMESIAN SPURIOUS FREEMASONRY. Article 3
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THE DUVENGER CURSE. Article 9
OLD UNDATED MASONIC MSS. Article 12
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NOTES ON LITERATURE, SCIENCE AND ART. Article 17
MASONIC SONG, Article 20
AN OLD MAID'S MISTAKE. Article 20
GENERAL GRAND CHAPTER OF ROYAL ARCH MASONS, U.S.A., 1874. Article 22
THE FREEMASONS AND ARCHITECTURE IN ENGLAND. Article 24
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CONTEMPORARY LETTERS ON THE FRENCH REVOLUTION. Article 32
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Our Archaeological Corner. Article 37
MASONIC PROGRESS. Article 38
JERUSALEM, HER RUINS. Article 39
LITERARY CURIOSITY. Article 41
TONIS AD RESTO MARE. Article 41
PAT MURPHY'S DILEMMA. Article 41
TONY'S ADDRESS TO MARY. Article 41
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les assemblies pro vinciales , j'avois commence ii substituer ce genre d ' administration ii celui qu ' une ancienne & longue habitude avoit consacre . L ' expcrience m ' ayant fait fait connoitre que je ne m ' otois point tronipe dans l ' opiniou que j'avois congue de

l ' utilite de ces etablisseniens , j'ai cherche a faire jouir du m ( . me bienfait toutes les provinces de mon royanme ; & , pour assurer aux nouvelles administrations la confiance

geucrale , j ai vouln que les membres dont ellesdoivent etre composoes , fussent nommcs librement par tons les citoyens . Vous avez amcliore ces vues de plusieursnianieres , & la plus essentielle , sans clotite , est cette subdivision cgale & sagement motivce , qui , en affoiblissant les anciennes separations de

proA ince ; i province , & en etablissant un systeme general & complet d ' equilibre , reunit davantage a un meme esprit & a un meme interet toutes les parties du royaume . Cette grande idee , ce salutaire dessein vous sont enticrement dus ; il ne falloit pas moins

qu ' une reunion de volontcs de la part des representans de la nation , il ne falloit pas moins que leur juste ascendant sur l ' opiniou gcnerale , pour entreprendre avec confiance un changement d ' une si grande importance , & pour vaincre , au nom de la raison , les resistances de 1 'habitude & des interets particuliers .

" II faut que tout cede au nouvel ordre des choses ; il faut epie tons les interets se confondent en un seal . Nous ne devons avoir , vous & moi , d ' autre but que le bonheur & la fclicitc de la France . Toute entreprise cpii tendroit a cbranler la nou-A'elle constitutiona remetfcre les choses sur

, l ' aucien pied , ne pourroit qu ' enfanter des malheurs . L'entreprise meme d ' une centre-revolution , quand elle seroit conronnee du succcs , ne produiroit jamais l ' effet qu ' on en auroit attendu

Livronsnous done a cette unite de sentimens qui doit assurer le bonheur de tous ; epie Ton sache par-tout que ie monarque & les representans sont d ' accord ; qu'ils n ' ontd ' autre but que d ' amener le bonheur & la fclicitc publi que Nous ne devons pas nous dissimuler qu'il nous reste encore beaucoup a faire

: travaillons aA-ec Constance pour arriver an ternie de nos travaux . Vous , Messieurs , dont 1 'influence est si puissante aupres des peuples , faites leur connoitre que la liberte pubbcpi e sera fixee invariablement ; mais employez sur-tout votre ascendant pour taire cesser les defiances , sources

intarissables de niaux . Un jour , j'aime a le croire , tous les frangois reconnoitront le bonheur qui doit naitre de l ' egalitd . lis naitront ces temps heureux oil chacun n ' aura d ' autre ambition epie de participer au bonheur de tous , que de sacrifier au bonheur & it la

tranquillite de la patrie , qui interessera egalement tons les citoyens , oil un chacun verra sans peine que , pour etre appelc dorenaA'ant a , servir l ' etat de quelque maniere , il sufSra de s ' etre rendu remarquable par ses talens ou par ses vertus .

" En meme-tems neanmoins , tout ce qui rappelle it line nation l ' anciennete < fc la continuite des services d ' une race honoree , est une distinction que rien ne pent detruire ; & comme elle s ' unit aux devoirs de la reconnoissance , ceux qui , dans toutes les

classes de la societe , aspirent it servir efficacement leur patrie , & ceux qui out eu deja le bonheur d ' y retissit , ont un interet it respecter cette transmission de titres on de souvenirs , le plus beau de tous les heritages qu ' on puisse faire passer a ses

eiifans . Le respect du aux niinistres de la religion ne pourra non plus s ' effacer ; & lorsqtie leur consideration sera principalement unie aux saintes vcritos cpii sont la sauve-garde de l ' ordre & de la morale , tons les citoyens honnetes & , eclaires auront un egal interet it la niaintenir & a la defendre .

" Sans doute ceux qui ont abandonne de grands privileges pecuniaires , ceux qui ne formeront plus , comme autrefois , un ordre politique dans l'etat , se trouvent soumis it des sacrifices dont je connois toute Timportance ; mais j ' en ai la persuasion , ils auront assez de geuerosite pour chercher un

dedommagement clans tons les avantages publics dont Tetablissement des assomblees nationales presente l ' esplrarwe . " J ' aurois bien aussi des pertes il compter , si , au milieu des plus grands interets de l'etat , je m ' arrctois a des calculs

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libert 6 cotistitutionnelle , dont le vceu general d'accord avec le mien' a consacre les principes . Je ferai davantage , & , de concert avec la reine qui partage tons mes sentimens , je preparerai de bonne heure 1 ' esprit & le cceur de mon Ills { iu nouvel M

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