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The Masonic Magazine, March 1, 1879: Page 27

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Les Francs-Macons.

ce mot-la , sans m'imagmer voir un ramas d ' athees , de songes-ereux a faire pitie , de seditieux et de revolutionnaires . Je ne congois pas , parole d'honneur , comment le roi n ' en fait pas justice . " " Mais le roi lui-meme est Franc-Magon , " lui clis-je , en souriant . " Hein ? qu'osez-vous dire ? " " Que j'eus en 1788 , a Versailles , l'honneui- de me trouver aupres du comte d'Artois , alabelleloge des Trois Freres . " "Aliens done ; e ' est impossible . " "Quand j'affirme que je 1 'ai vu , il serait assez e ' trange qu ' on osat me de ' mentir . . . . Et

j ' ajouterai , Monsieur le Comte , avec tout le respect que je porte a la mdmoire de vos ancetres , que vous stigmatisez un peu lestement une association respectable . " "Ah Men , oui , respectable ! . . . Est-ce que vous en f aites partie ? " " Sans doute ; et je m ' en f ais honneur . " " Et e'est dans les salons de son altesse royale que vous osez l ' avouer ? " " Mais vous ignorez done encore que son altesse royal est la veuve d'un Franc-Magon—titre au quel il dut trois fois la vie ? Je vous croyais plus initio clans les secrets de la cour .

Yous ignorez done encore que la due de Berri devait etre' elu notre grand-maitre lorsqu'ilfut atteint du fer d ' un assassin ? " " Tout a qu'il vous plaira , " reprend l'homme de com-, en se mordant les levres ; " mais je n'aurai jamais le moindre rapport avec ce que vous appelez les enfants de la lumiere . " " Parbleu , Monsieur le Comte , ne vous en de ' pendez pas tant . ... On voit Men que vous n'etes point cle la famille . " Plusieurs eclats cle rire echappenta ces motsaux ofliciers laces derriere moiet le

, , generaux p ; comte , comprenant par la totite l ' application de ma plaisanterie , rougit de colore , se redresse , et me demande ce que signifie l ' apostrophe que je viens de lui , adresser . " La ve ' rite pure et palpable , " lui re ' pliquai-je avec fermete ; " vous ne pouvez appartenir a ceux que vous traitez de seditieux , d ' athees et de revolutionnaires . . . . Cependant , " ajoutai-je , en riant malgre moi , " je vous previens que , dans ce moment meme , vous en etes environed . Comment cela ? Yous verrez cle saltier avec ddfdrence le mardchal

Macdonald : c est notre premier grand-maitre-adjoint . . . . Yous serriez tout a Fheure la main du vieux general Ramvpon : e'est notre grand conservateur . .... Yous causiez il y a peu d'instants , avec Fexcellent due de Maille , avec les dues il'Havre , de Luxembourg : ils sont tous nos ofliciers d'honneur . . . . Le brave Mardchal Oudinot , les generaux Maison , Lauriston , nous appartiennent egalement par les hens sacres de la frateroite . " "Helas ! oui , " dit aussitot Fun d ' eux aussi malin que spiritual , et designant ses di

gnes freres d ' armes ; " nous sommes cle ces seditieux , de ces songes-creux a faire pitie , comme Fest notre cherauteur des contes aux enfants cle France . . . . " "Ah ! mon general , " repris-je en souriant , " vous allez achever de me brouiller avec Monsieur le Comte ; il n ' ahne pas mon ouvrage . O ' est au point qu'il a porte la gracieusete jusqu'a dire qu'il me ferait l'honneiu- de me laver la tete , la premiere fois qu'il me reneontrerait chez son altesse royale Je le lierai toutefois cle vouloir Men ajourner second bapteme

. . . . supp ce , jusqu ' a , ce que je puisse trouver un parrain . " " Je me fais un devoir d ' etre le votre , "me dit mi des ofliciers generaux , avec cet elan d ' un Franc-Magon , toujours pret a defendre son frere . . . . " Et moi je vous offre d ' etre votre niarraine , " ajoute aussitot une des dames d'honneur de la princesse , aussi distinguee par ses qualites morales que par la

grace repandue sur toute sa persorme . "H y a assez longtemps , " continua-t-elle , " que vous etes notre ami , notre defenseur ; nous elevens a notre tour vous venger . " Ces mots charmants firent battre des mams a tons les grands personnages dont j ' etais envhonne ; cette scene divertissante attira madame qui , semblable a la charmante duchesse cle Bourgogne , courait toujours vers Fendroit oil retentissaient les accents de la gaite . Son altesse royal se fit instriure de ce qui venait de se passer : elle ne rit elleeclatset t

meme aux : jetanun coup d'ceil grave et desapprobateur sur l'imprudent detracteur des Francs-Magons , elle le forga de battre en retraite , en declarant tout haut flue je n ' avais fait dans mes contes a ses enfants , qui remplir ses intentions ; et qu'elle necesserait de les defendre contre tous ceux qui oseraient en blamer les prinoipes . De nouyeaux applaudissements couvrirent ces paroles energiques d ' une princesse et d ' une mere ; et le vieux contourhabitue prendre la nature sin * le fait put ' de

, a , ne sempecher remarquer que si , parmi les gens de cour , il en est beaucoup dont l'iniinitable urbanite , et a °° nnaissance des homines inspirant pour eux un profoncl respect ; il en est aussi quel ques-uns dont Farrogance et Finconsideration pourraient faire croire au moraliste observateur que le briilant saint-esprit place sur la poitrine d ' un courtisan , ne le * end pas toujours le plus spirituel du monde .

“The Masonic Magazine: 1879-03-01, Page 27” Masonic Periodicals Online, Library and Museum of Freemasonry, 10 May 2025, django:8000/periodicals/mmg/issues/mmg_01031879/page/27/.
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THE GREAT PYRAMID. Article 3
TORTURED BY DEGREES. Article 5
THE COUNTRY. Article 6
THE RELATION OF THEISM TO FREEMASONRY. Article 7
FAITH, HOPE, AND CHARITY. Article 10
WHIST. Article 11
KILLED BY THE NATIVES. Article 12
TIME'S CHANGES. Article 20
BEATRICE. Article 21
LES FRANCS-MACONS. Article 23
THE GRAVE OF WILL ADAMS. Article 28
THANKFULNESS.—A CONFESSION. Article 30
AN ALLEGORY. Article 31
THE PROPOSED RESTORATION OF THE WEST FRONT OF THE CATHEDRAL CHURCH OF ST. ALBAN'S, Article 38
GOTHIC ARCHITECTURE.* Article 39
NOTES ON LITERATURE, SCIENCE, AND ART. Article 45
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ce mot-la , sans m'imagmer voir un ramas d ' athees , de songes-ereux a faire pitie , de seditieux et de revolutionnaires . Je ne congois pas , parole d'honneur , comment le roi n ' en fait pas justice . " " Mais le roi lui-meme est Franc-Magon , " lui clis-je , en souriant . " Hein ? qu'osez-vous dire ? " " Que j'eus en 1788 , a Versailles , l'honneui- de me trouver aupres du comte d'Artois , alabelleloge des Trois Freres . " "Aliens done ; e ' est impossible . " "Quand j'affirme que je 1 'ai vu , il serait assez e ' trange qu ' on osat me de ' mentir . . . . Et

j ' ajouterai , Monsieur le Comte , avec tout le respect que je porte a la mdmoire de vos ancetres , que vous stigmatisez un peu lestement une association respectable . " "Ah Men , oui , respectable ! . . . Est-ce que vous en f aites partie ? " " Sans doute ; et je m ' en f ais honneur . " " Et e'est dans les salons de son altesse royale que vous osez l ' avouer ? " " Mais vous ignorez done encore que son altesse royal est la veuve d'un Franc-Magon—titre au quel il dut trois fois la vie ? Je vous croyais plus initio clans les secrets de la cour .

Yous ignorez done encore que la due de Berri devait etre' elu notre grand-maitre lorsqu'ilfut atteint du fer d ' un assassin ? " " Tout a qu'il vous plaira , " reprend l'homme de com-, en se mordant les levres ; " mais je n'aurai jamais le moindre rapport avec ce que vous appelez les enfants de la lumiere . " " Parbleu , Monsieur le Comte , ne vous en de ' pendez pas tant . ... On voit Men que vous n'etes point cle la famille . " Plusieurs eclats cle rire echappenta ces motsaux ofliciers laces derriere moiet le

, , generaux p ; comte , comprenant par la totite l ' application de ma plaisanterie , rougit de colore , se redresse , et me demande ce que signifie l ' apostrophe que je viens de lui , adresser . " La ve ' rite pure et palpable , " lui re ' pliquai-je avec fermete ; " vous ne pouvez appartenir a ceux que vous traitez de seditieux , d ' athees et de revolutionnaires . . . . Cependant , " ajoutai-je , en riant malgre moi , " je vous previens que , dans ce moment meme , vous en etes environed . Comment cela ? Yous verrez cle saltier avec ddfdrence le mardchal

Macdonald : c est notre premier grand-maitre-adjoint . . . . Yous serriez tout a Fheure la main du vieux general Ramvpon : e'est notre grand conservateur . .... Yous causiez il y a peu d'instants , avec Fexcellent due de Maille , avec les dues il'Havre , de Luxembourg : ils sont tous nos ofliciers d'honneur . . . . Le brave Mardchal Oudinot , les generaux Maison , Lauriston , nous appartiennent egalement par les hens sacres de la frateroite . " "Helas ! oui , " dit aussitot Fun d ' eux aussi malin que spiritual , et designant ses di

gnes freres d ' armes ; " nous sommes cle ces seditieux , de ces songes-creux a faire pitie , comme Fest notre cherauteur des contes aux enfants cle France . . . . " "Ah ! mon general , " repris-je en souriant , " vous allez achever de me brouiller avec Monsieur le Comte ; il n ' ahne pas mon ouvrage . O ' est au point qu'il a porte la gracieusete jusqu'a dire qu'il me ferait l'honneiu- de me laver la tete , la premiere fois qu'il me reneontrerait chez son altesse royale Je le lierai toutefois cle vouloir Men ajourner second bapteme

. . . . supp ce , jusqu ' a , ce que je puisse trouver un parrain . " " Je me fais un devoir d ' etre le votre , "me dit mi des ofliciers generaux , avec cet elan d ' un Franc-Magon , toujours pret a defendre son frere . . . . " Et moi je vous offre d ' etre votre niarraine , " ajoute aussitot une des dames d'honneur de la princesse , aussi distinguee par ses qualites morales que par la

grace repandue sur toute sa persorme . "H y a assez longtemps , " continua-t-elle , " que vous etes notre ami , notre defenseur ; nous elevens a notre tour vous venger . " Ces mots charmants firent battre des mams a tons les grands personnages dont j ' etais envhonne ; cette scene divertissante attira madame qui , semblable a la charmante duchesse cle Bourgogne , courait toujours vers Fendroit oil retentissaient les accents de la gaite . Son altesse royal se fit instriure de ce qui venait de se passer : elle ne rit elleeclatset t

meme aux : jetanun coup d'ceil grave et desapprobateur sur l'imprudent detracteur des Francs-Magons , elle le forga de battre en retraite , en declarant tout haut flue je n ' avais fait dans mes contes a ses enfants , qui remplir ses intentions ; et qu'elle necesserait de les defendre contre tous ceux qui oseraient en blamer les prinoipes . De nouyeaux applaudissements couvrirent ces paroles energiques d ' une princesse et d ' une mere ; et le vieux contourhabitue prendre la nature sin * le fait put ' de

, a , ne sempecher remarquer que si , parmi les gens de cour , il en est beaucoup dont l'iniinitable urbanite , et a °° nnaissance des homines inspirant pour eux un profoncl respect ; il en est aussi quel ques-uns dont Farrogance et Finconsideration pourraient faire croire au moraliste observateur que le briilant saint-esprit place sur la poitrine d ' un courtisan , ne le * end pas toujours le plus spirituel du monde .

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