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The Masonic Magazine, March 1, 1879: Page 26

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Les Francs-Macons.

au sein de fetes civiques ; au palais des rois et dans l'humble retraite du philanthrope ; sur le vaisseau amiral et sur la barque du pecheur ; dans les camps , a la ferme , au musee , a , la tribime pubhque , a Foratoire des differents cultes , partout oil Fon adore l'Eternal , partout oil le cceur bat pour ses ^ semblables , la Franche-Magonnerie s ' etend et penetre comme les rayons de Faurore ; partout elle feconde le cceur de l'homme , l ' agrandit et l ' epure : aussi a-t-elle en France pour embleme , le soleil dardant ses i et devise

-ayons , pour : " De lui nous vientla lumiere et la force . " Je prie mes lecteurs de m'excuser si je suis entre clans tous ces details ; mais ils efaient indispensables pour leur prouver que cette Franche-Magonnerie , tant persdcutee par ceux qui redoutent la vraie lumiere , et si decriee par les sots qui la meconnaissent on ne peuvent la comprendre ; que cet art royal enfin qui s ' etend sur Fun et 1 ' autre hemisphere , et que le Grand-Frederic lui-meme avait surnomme le lien de peivples , offre

a l'homme done par la nature de l ' amour de ses semblables , et surtout avide de connaitre les verities primitives , eternelles , un attrait , des jouissances , en un mot une dignito d ' etre qu'il chercherait en vain dans le monde qu'egarent les prejuges , et qu ' asservissent les passions . Je n ' aurai pas de peine , alors , a convainere les personnes sensdes et de bonne foi , que le Franc-Magon ne saurait , sans une lacheto qui le rendrait indigne de ce titre , entendre calomnier ses freres , nier le Men qu'ils repandent , ridicuhser leurs

mysteres , sans les defendre avec toute la chaleui- qu'insphe le devoir d ' un initie .... C'est ce qui m ' arriva dans les salons de Madame la duchesse de Berri . Elle avait , etant Napolitaine , une predilection Men naturelle pomla musique italienne ; et les premiers chanteurs des Bouffes se reimissaient souvent chez son altesse royale , qui m ' avait fait Fhonneur de m'inviter a ses brillants concerts . Quoique je ne fusse partisan de l'eeole italienne dont la savante melodie ne pouvait me faire oublier l ' expression drainatique de la musique Frangaise a laquelle je devais mes

suceos les plus honorables , je me fis un devoir cle repondre aux orclres de la princesse ; et je me rendit au soir au pavilion marsan oil se trouvaient reunis les anciens et les nou ' veaux grands , luttant ensemble avec ime pretention curieuse pour I ' observateur impartial . Je me trouavis au milieu cle tous ces bommes litres , simplement vetu , sans la moindre broderie , et sans le plus simple ruban ; a qui me faisait remarquer cle tons ces courtisans chamarres de leurs insignes . Aussi Faimable due D * ' * * qui se plaisait a ,

cacher l ' eelat de sa naissance sous les dehors les plus moclestes , me dit-il avec une grace ravissante , et m'honorant cl ' im serrement cle main : " Iln'y a qui vous ici de vdritablement decore ; vous ne Fetes pas . " " Yous vous trompez , Monsieur le due , " repliquaije , avec emotion : " vous venez de m ' accorder la plus belle decoration que je pouvais desirer . " Bientot je f us aborde par les gdneraux Rampon , Lauriston , et plusieurs autres ofliciers dignitaires du Grand Orient cle France dont je presiclais alors la premiere cbambre

, et qui vinrent echanger avec moi le salut f raternel . La conversation tombe sur les Francs-Magons , et soudain yient s ' ymelerle Comte D * * * qui s ' efait vante deme laver la tele , lorsqu'il me rencontrerait chez la digne mere des enfants de France . Je l'attendais de pied ferme et me disposals h le combattre par quelques . plaisanteries qui mettraientles rieurs de mon cote . Mon adrersaire paraissait etre au moins sexage ' naire , ainsi que moi . H etait encore vert pour son age ; il portait la tete haute , et son coup dceil etre

' , sans spirituel , avait une certaine dignite . Sa voix etait aigi-e et tranchante ; et sa bouche , a moitie liante , laissait de ' couler ses paroles avec une insouciance qui en detruisait l ' expression . Ce n ' etait point par ce qu'il disait , qu'il pretendait se faire remarquer ; mais par le hautrang qu'il occupait a , laconr et surtout par son illustre race . II me rappelait , en un mot , ce portrait , si energiquement trace par Salluste , des superbes patriciens de son temps ; mais qui je ne repeterai point , pour donner a cehu-ci touts le temps dese gonrmer a son aise et ' de promener tantot avec de'dain , tantot avec une huinilite remarquable ses regards incertains sur tons ceux qui l ' entourent .

On parlait done de la grande influence qu'a , dans im etat , la Franche-Magonnerie ; et Fon citait a- ce sujet divers souverains qui s ' etaient fait un devoir de se placer a la tete de cette importante association , afin cle la diriger vers le Men pubhc et les intercts de la couronne . ... " Ne me pariez pas des Francs-Magons , " dit le comte , en me regardant de la haute region oil il se croyait place . " Je ne saurais entendre prononcer

“The Masonic Magazine: 1879-03-01, Page 26” Masonic Periodicals Online, Library and Museum of Freemasonry, 10 May 2025, django:8000/periodicals/mmg/issues/mmg_01031879/page/26/.
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THE GREAT PYRAMID. Article 3
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THE COUNTRY. Article 6
THE RELATION OF THEISM TO FREEMASONRY. Article 7
FAITH, HOPE, AND CHARITY. Article 10
WHIST. Article 11
KILLED BY THE NATIVES. Article 12
TIME'S CHANGES. Article 20
BEATRICE. Article 21
LES FRANCS-MACONS. Article 23
THE GRAVE OF WILL ADAMS. Article 28
THANKFULNESS.—A CONFESSION. Article 30
AN ALLEGORY. Article 31
THE PROPOSED RESTORATION OF THE WEST FRONT OF THE CATHEDRAL CHURCH OF ST. ALBAN'S, Article 38
GOTHIC ARCHITECTURE.* Article 39
NOTES ON LITERATURE, SCIENCE, AND ART. Article 45
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au sein de fetes civiques ; au palais des rois et dans l'humble retraite du philanthrope ; sur le vaisseau amiral et sur la barque du pecheur ; dans les camps , a la ferme , au musee , a , la tribime pubhque , a Foratoire des differents cultes , partout oil Fon adore l'Eternal , partout oil le cceur bat pour ses ^ semblables , la Franche-Magonnerie s ' etend et penetre comme les rayons de Faurore ; partout elle feconde le cceur de l'homme , l ' agrandit et l ' epure : aussi a-t-elle en France pour embleme , le soleil dardant ses i et devise

-ayons , pour : " De lui nous vientla lumiere et la force . " Je prie mes lecteurs de m'excuser si je suis entre clans tous ces details ; mais ils efaient indispensables pour leur prouver que cette Franche-Magonnerie , tant persdcutee par ceux qui redoutent la vraie lumiere , et si decriee par les sots qui la meconnaissent on ne peuvent la comprendre ; que cet art royal enfin qui s ' etend sur Fun et 1 ' autre hemisphere , et que le Grand-Frederic lui-meme avait surnomme le lien de peivples , offre

a l'homme done par la nature de l ' amour de ses semblables , et surtout avide de connaitre les verities primitives , eternelles , un attrait , des jouissances , en un mot une dignito d ' etre qu'il chercherait en vain dans le monde qu'egarent les prejuges , et qu ' asservissent les passions . Je n ' aurai pas de peine , alors , a convainere les personnes sensdes et de bonne foi , que le Franc-Magon ne saurait , sans une lacheto qui le rendrait indigne de ce titre , entendre calomnier ses freres , nier le Men qu'ils repandent , ridicuhser leurs

mysteres , sans les defendre avec toute la chaleui- qu'insphe le devoir d ' un initie .... C'est ce qui m ' arriva dans les salons de Madame la duchesse de Berri . Elle avait , etant Napolitaine , une predilection Men naturelle pomla musique italienne ; et les premiers chanteurs des Bouffes se reimissaient souvent chez son altesse royale , qui m ' avait fait Fhonneur de m'inviter a ses brillants concerts . Quoique je ne fusse partisan de l'eeole italienne dont la savante melodie ne pouvait me faire oublier l ' expression drainatique de la musique Frangaise a laquelle je devais mes

suceos les plus honorables , je me fis un devoir cle repondre aux orclres de la princesse ; et je me rendit au soir au pavilion marsan oil se trouvaient reunis les anciens et les nou ' veaux grands , luttant ensemble avec ime pretention curieuse pour I ' observateur impartial . Je me trouavis au milieu cle tous ces bommes litres , simplement vetu , sans la moindre broderie , et sans le plus simple ruban ; a qui me faisait remarquer cle tons ces courtisans chamarres de leurs insignes . Aussi Faimable due D * ' * * qui se plaisait a ,

cacher l ' eelat de sa naissance sous les dehors les plus moclestes , me dit-il avec une grace ravissante , et m'honorant cl ' im serrement cle main : " Iln'y a qui vous ici de vdritablement decore ; vous ne Fetes pas . " " Yous vous trompez , Monsieur le due , " repliquaije , avec emotion : " vous venez de m ' accorder la plus belle decoration que je pouvais desirer . " Bientot je f us aborde par les gdneraux Rampon , Lauriston , et plusieurs autres ofliciers dignitaires du Grand Orient cle France dont je presiclais alors la premiere cbambre

, et qui vinrent echanger avec moi le salut f raternel . La conversation tombe sur les Francs-Magons , et soudain yient s ' ymelerle Comte D * * * qui s ' efait vante deme laver la tele , lorsqu'il me rencontrerait chez la digne mere des enfants de France . Je l'attendais de pied ferme et me disposals h le combattre par quelques . plaisanteries qui mettraientles rieurs de mon cote . Mon adrersaire paraissait etre au moins sexage ' naire , ainsi que moi . H etait encore vert pour son age ; il portait la tete haute , et son coup dceil etre

' , sans spirituel , avait une certaine dignite . Sa voix etait aigi-e et tranchante ; et sa bouche , a moitie liante , laissait de ' couler ses paroles avec une insouciance qui en detruisait l ' expression . Ce n ' etait point par ce qu'il disait , qu'il pretendait se faire remarquer ; mais par le hautrang qu'il occupait a , laconr et surtout par son illustre race . II me rappelait , en un mot , ce portrait , si energiquement trace par Salluste , des superbes patriciens de son temps ; mais qui je ne repeterai point , pour donner a cehu-ci touts le temps dese gonrmer a son aise et ' de promener tantot avec de'dain , tantot avec une huinilite remarquable ses regards incertains sur tons ceux qui l ' entourent .

On parlait done de la grande influence qu'a , dans im etat , la Franche-Magonnerie ; et Fon citait a- ce sujet divers souverains qui s ' etaient fait un devoir de se placer a la tete de cette importante association , afin cle la diriger vers le Men pubhc et les intercts de la couronne . ... " Ne me pariez pas des Francs-Magons , " dit le comte , en me regardant de la haute region oil il se croyait place . " Je ne saurais entendre prononcer

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