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Article MASONRY IN FRANCE. ← Page 2 of 9 →
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Masonry In France.
legislatif et judiciare , on detruisait les traditions , on amenait la confusion . D'un autre cote , les deputes devant cfcre pris a Paris , et les atfceliers de la capitate n ' efcanfc pas les mieux composes , sous le rapport de l'instruction , on s ' exposait a introduire , dans l ' admistration , des instruments iueapables efc faciles a devenir la proie des intrigants . Apres la revolution cle 1848 les homines avances se jeterent
, dans la maconnerie , esperant y trouver un element cle succes dans leurs vues . Les Pagnerre , les Altaroche , les Blaize etaient deja , disparus , parceque les affaires de l'etat , a la tefce desquelles ils etaient enfin parvenus , absorbaient tous leurs instants . Des homines plus obscurs espererent se servir d ' un semhlable marche-pied . La promulgation de la nouvelle constitution et la revolution opereo dans le Gr . 0 . servirent merveilleusment leurs projeta . On xdt arriver
, , parmi les nouveaux deputes un P . Perier , refirendaire a , la Cour des Comptes , dont les opinions etaient avancees ; un P . Hubert , jeune macon gascon , qui avait tout pour pousser partout comme disait le hon Henri IV . Ces deux homines se Iterant bientot tres-etroitement et chercherent a reeomposer le G . 0 ., le premier dans l'interefc de son compliceet le second dans un but speculatif .
, Comme les pluparfc des anciens officiers avaient obtenu des deputations , on ne put faire les elections comme on l'esperait ; aussi , la session actuelle du G . 0 ., qui expire au mois de Mars prochain , n'est elle pas aussi mauvaise qu ' on Tauraifc vovdu .
On fut oblige de laisser a la Presidence le P . Desanhs , avocat ; homme d'Ordre , de fortune , et de devouement au bien publique ; l ' orateur fut le E . AVentz , avocafc , done egalement des plus brilliantes qualites ma 9 onniques et civiles ; mais le F . Perier parvint a se faire nommer Secretaire-General , et il devenait une haute puissance par ses fonctoins . II y avait , alors , comme chef du Secretaire , le E . Eelix Pillot ,
niacon de la plus haute Science , qui avait plus de xdngt annees d'exercises et que imprimait la meilleur direction aux travaux . Le E . Pillot etait devoue a 1 'Ordre , et adversaire de toutes les revolutions , de tous les revolutionnaires ; il tenait en ses mains toutes les affaires du G . 0 . ; et il eufc ete difficile , sous son administration , — d'imprimer une tendance politique a la maconnerie . Aussi , les confederes se contenterent-ils , clans les premier temps ,
de poser des jalons pour l ' avenir . Les P . P . Perier et Hubert introduisirent dans 1 'Ordre les ~ F . _ F . Csesar Bertholon , Clement Schcelcher , Theodore Bai , Ranjat , Lavergne , Lesseps , Napoleon Gallon * , Richard du Cantal , Curvier , Detours , presque tous inembres de la Montagne ; ils esperaient s ' en faire des protecteurs , et ils ax'aient d'ailleurs toutes leurs sympathies . Le E . Hubert quittaun instantla partie en 1849 ; il fut nomine
, , eonseiller de Prefecture a Bourges et crut son avenir assure ; mais il ne resta que trois mois dans cefcfce position , et personne ne connait les causes de sa destitution . Revenu a Paris , il se remit a roeuvre avec le P . Perier , sur lequel
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Masonry In France.
legislatif et judiciare , on detruisait les traditions , on amenait la confusion . D'un autre cote , les deputes devant cfcre pris a Paris , et les atfceliers de la capitate n ' efcanfc pas les mieux composes , sous le rapport de l'instruction , on s ' exposait a introduire , dans l ' admistration , des instruments iueapables efc faciles a devenir la proie des intrigants . Apres la revolution cle 1848 les homines avances se jeterent
, dans la maconnerie , esperant y trouver un element cle succes dans leurs vues . Les Pagnerre , les Altaroche , les Blaize etaient deja , disparus , parceque les affaires de l'etat , a la tefce desquelles ils etaient enfin parvenus , absorbaient tous leurs instants . Des homines plus obscurs espererent se servir d ' un semhlable marche-pied . La promulgation de la nouvelle constitution et la revolution opereo dans le Gr . 0 . servirent merveilleusment leurs projeta . On xdt arriver
, , parmi les nouveaux deputes un P . Perier , refirendaire a , la Cour des Comptes , dont les opinions etaient avancees ; un P . Hubert , jeune macon gascon , qui avait tout pour pousser partout comme disait le hon Henri IV . Ces deux homines se Iterant bientot tres-etroitement et chercherent a reeomposer le G . 0 ., le premier dans l'interefc de son compliceet le second dans un but speculatif .
, Comme les pluparfc des anciens officiers avaient obtenu des deputations , on ne put faire les elections comme on l'esperait ; aussi , la session actuelle du G . 0 ., qui expire au mois de Mars prochain , n'est elle pas aussi mauvaise qu ' on Tauraifc vovdu .
On fut oblige de laisser a la Presidence le P . Desanhs , avocat ; homme d'Ordre , de fortune , et de devouement au bien publique ; l ' orateur fut le E . AVentz , avocafc , done egalement des plus brilliantes qualites ma 9 onniques et civiles ; mais le F . Perier parvint a se faire nommer Secretaire-General , et il devenait une haute puissance par ses fonctoins . II y avait , alors , comme chef du Secretaire , le E . Eelix Pillot ,
niacon de la plus haute Science , qui avait plus de xdngt annees d'exercises et que imprimait la meilleur direction aux travaux . Le E . Pillot etait devoue a 1 'Ordre , et adversaire de toutes les revolutions , de tous les revolutionnaires ; il tenait en ses mains toutes les affaires du G . 0 . ; et il eufc ete difficile , sous son administration , — d'imprimer une tendance politique a la maconnerie . Aussi , les confederes se contenterent-ils , clans les premier temps ,
de poser des jalons pour l ' avenir . Les P . P . Perier et Hubert introduisirent dans 1 'Ordre les ~ F . _ F . Csesar Bertholon , Clement Schcelcher , Theodore Bai , Ranjat , Lavergne , Lesseps , Napoleon Gallon * , Richard du Cantal , Curvier , Detours , presque tous inembres de la Montagne ; ils esperaient s ' en faire des protecteurs , et ils ax'aient d'ailleurs toutes leurs sympathies . Le E . Hubert quittaun instantla partie en 1849 ; il fut nomine
, , eonseiller de Prefecture a Bourges et crut son avenir assure ; mais il ne resta que trois mois dans cefcfce position , et personne ne connait les causes de sa destitution . Revenu a Paris , il se remit a roeuvre avec le P . Perier , sur lequel